Ainsi Theseus, estant delivré de cette captivité, s'en retourna à Athenes ( Sarina )

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L'odeur du goudron sec fraichement humide, la douce brise polluée mélangée à la magnifique symphonie des klaxonnes carillonnant ne laissait aucun doute à Nate sur l'endroit précis où il se trouvait. New-York . New-York, la ville de la déchéance, du rêve humain, de l'incomparable, sa ville, son terrain de jeu était enfin là. Rien, absolument rien, pas même c'est quatre mois passés outre-Atlantique n'avait pus lui faire oublier ces instants si familier. Un seul pieds hors du taxi et déjà le jeune homme se mit à sourire. Derrière ses Wayfarer inédite il ferma les paupières et laissa le vent s'étaler sur son visage. Rien n'était plus merveilleux que de se sentir enfin chez sois. Valisette à la main, il sortit du véhicule et fit un signe au chauffeur. Debout devant cette vieille battisse, il resta planté là d'un air triomphant, le retour allait être déplaisant pour certains mais il s'en moquait, après tout c'était ce qui le divertissait le plus. Nate plaça son bagage sur le trottoir entre ses deux mollets et chercha dans la poche intérieure de sa veste. Il en sortit quelques secondes plus tard un petit paquet rectangulaire d'où il extirpa une cigarette. Il replaça le paquet à son emplacement habituelle et alluma son essence. Il prit une bouffé et contempla les environs. À droite près de la 7eme avenue, la même Mme Croogle s'obstinait à faire son footing du soir afin de perdre ses quelques kilos « superflue » - Nate sourit en extirpant la fumée ingurgitée à cette simple vue - cette pauvre Mme Croogle était définitivement quelqu'un de superficielle. À Gauche, rien avait changé non plus - si l'on mettait de côté les promotions du supermarché qui elles, en effet étaient quelques peu différentes - les mêmes commerce s'étendait sur la même rue qui restait figée depuis près d'une dizaine d'année. Durant les quelques où il resta à contempler la vie qu'il avait laissé quatre mois plus tôt il finit sa cigarette. Ce qui le décida donc à entrer dans le somptueux immeubles.
« Bonjour Mr. Holland, content de vous revoir parmi nous » l'assignat le portier.
Il fit un bref sourire puis se dirigea vers l'accueil où il y déposa sa valise. Il n'avait aucune envie de monter à l'étage pour revoir des visages hideux et désagréable qui lui gâcherait sa bonne humeur alors, il regagna la porte pour rejoindre la rue qui s'illuminait sous les multiples enseignes éblouissantes des magasins lorsqu'il vit passé une silhouette familière.

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Ainsi Theseus, estant delivré de cette captivité, s'en retourna à Athenes ( Sarina ) Kd9z5t

Elle revint dans cette rue qui lui attirait tant de souvenirs, autant bons que des mauvais. Les bons étaient les gâteaux savoureux, les gâteaux au chocolat, Nate, les soirées pyjama, la cabane dans le jardin et … Les mauvais, la mort, la faucheuse, les pompes funèbres et la maison mise en vente. Elle savait qu’il allait revenir aujourd’hui et enfin après ses longs mois elle allait enfin le resserrer dans ses bras. Beaucoup de bien il lui apporte car lui seul peut chasser ses peurs et essuyer ses larmes. Elle, elle était la petite fille en robe rose et à tresses, lui était le garçon qui la défendait. Il a toujours été la pour elle et quand les Hoofdman, ses enfants de Satan qui faisait toujours du mal aux autres s’en prenait à Sarina, Nate était toujours au rendez vous. Quand sa grand-mère est décédée, d’une crise cardiaque il faut dire qu’elle n’était pas toute jeune, c’était Nate qui l’avait épaulée. Elle se figea devant la grande maison de son enfance, ca faisait un moment qu’elle n’était plus venue ici mais jamais ils n’avaient gardé contact, au contraire. Elle détourna le regard et elle vit une silhouette familière, elle était de dos, elle partait. Il ne savait pas qu’elle allait venir, peut être pensait-il qu’ils allaient se voir après mais Sarina n’avait pas su résister à l’envie de le voir, maintenant. Elle se mit à courir pour arriver à sa hauteur, puis comme si elle était invisible il ne l’a pas vu tout de suite sure ment entrain de gouter au bonheur de revenir dans sa ville, sa source, ses origines. Alors elle prit de l’avance et elle se mit devant lui, pour le stoper. Il était toujours le même, aussi élégant, les mêmes traits qu’avant. Ce sont ses petits détails qui l’a soulageait et qui disait que oui, il était bien la, la devant elle.

- Nate

C’est la seule chose qu’elle a su dire, elle avait un nœud autour de la gorge. Elle a tant partagé avec lui que le faite de le revoir lui donnait une explosion de joie. Elle enroula son cou de ses bras et elle le serra, un peu, contre elle.

- Ou est ce que tu partais comme ca ?

Demanda-t-elle en se détachant un peu, elle ne voulait pas l’étouffer.

Le soleil s'était effacé dans un voile qui laissait des traînées de couleurs chaudes derrière-lui, le plus beau moment de la journée selon Nate. Les portes coulissantes s'ouvrirent devant la silhouette droite du jeune homme et c'est ainsi qu'il regagna la rue, léger et assuré. Rien ne valait une ballade nocturne à NYC, les choix y étaient infinie. Nate se demandait d'ailleurs où il allait passer la nuit, revoir ses amis ne lui ferait aucun mal et il savait pertinemment ou les trouver ; Le Copacabana sur la 34ème, ferait partie des irruptions de ce soir. Il prit une énième cigarette qu'il pinça entre ses lèvres - grimaçant - avant d'amener le feu à sa pointe. Il inspira une bouffé et mis les mains dans ses poches nonchalamment en observant les alentours toujours songeur lorsqu'il eu une soudaine envie de réglisse, il sortit une main de sa poche, prit la cigarette entre ses deux doigts et recracha la fumée lentement. Il se décida alors et engendra le pas vers le supermarché qui se situait à l'extrémité de la rue. Il entendit bien quelques bruits de pas animé, mais il n'y prêta pas plus d'attention, surement Mme Croogle toujours et encore. Il était à présent persuader que lorsqu'elle rendrait l'âme son fantôme continuerait à fouler ce sol toujours, courant dans l'espoir de ressembler - dans l'impossibilité absolue - à une de ces mannequins en couverture du Vogue de la semaine. Il prit une énième bouffé dans sa cadence effréné lorsque soudain, quelqu'un vint se posté devant lui. Il s'arrêta net mais ne distingua qu'un corps parfait derrière l'obscurité de ses lunettes et la pénombre qui s'installait maintenant sur la ville. Il sourit en coin faisant apparaître sa fossette et baissa ses lunettes sur le bout de son nez.

__ « Mademoiselle. » Dit-il moqueur ayant enfin reconnu la jeune femme.

Elle se jeta à son coup et il ne put s'empêcher de répondre à son étreinte en gardant bien sûr loin d'eux l'objet dangereux qu'il tenait en main. Lorsqu'elle se remit face à lui il ne put s'empêcher de l'admirer. Il l'a connaissait depuis si longtemps qu'il ne prêtait quasiment jamais attention à son évolution physique. Il lui avait fallu quatre mois loin d'elle pour se rendre compte qu'elle était en réalité une très jolie jeune fille.

__ « Merde, Sarina... C'que tu peux être ... bonne !» lâcha-t-il spontanément.

Il sourit alors dévoilant légèrement sa dentition et la reprit dans ses bras s'excusant pour le terme utilisé.

Hj : Je post pas aussi bien que toi, : ^) désolé

Ses lunettes se baissèrent sur son nez pour laisser apparaitre ses yeux, ses yeux qui la scrutaient. Il fit mine de ne pas reconnaitre, ou bien il voyait mal. Après quelques secondes, la pièce tomba et il prit le ton que la jeune femme aimait le plus : Mademoiselle … Cette intonation l’a faisait complètement craquer. Quand elle l’a prit dans ses bras, il éloigna la cigarette juste pour dire qu’elle ne se brule pas, un geste judicieux mais surtout un reflexe car elle l’avait fait tellement vite et s’en prévenir que peu de personne l’aurait deviné. A sa seconde phrase, elle resta un peu bouche bée, un sourcil arqué. Elle reconnaissait bien son humour mais elle n’aurait pas imaginé entendre une tel phrase de sa bouche, quoi que, c’était bien probable qu’il l’a dise un jour ou l’autre. Depuis 4 mois elle avait tant changé que ca ? Il l’a reprit dans ses bras une seconde fois, elle répondit à son étreinte et accepta ses excuses, bien qu’elle paraissait choquée à l’intérieur c’était comme un compliment pour elle. Il faut vivre avec son temps. Elle se dégagea de ses bras pour le regarder dans les yeux.

- Bon sang, qu’est ce que tu m’as manqués ! J’espère que tu es réellement revenu maintenant et que tu ne repartes pas d’où tu viens.

Elle avait un grand sourire aux lèvres, son frère, son confident, son meilleur ami. Quand ils s’envoyaient des lettres elle avait l’impression d’être à la guerre, comme si chaque lettre était un adieu. Oh toi, mon cher et tendre … Bien sur, ils en rigolaient. Doucement elle prit la cigarette des doigts de Nate et elle tira une bouffée, lentement elle laissa la fumée pénétrer dans ses poumons et ressortir par son nez. Elle adorait cette sensation d’envahissement. Elle avait tout fait avec lui, sa première cigarette c’était avec lui, dans la petite cabane, leurs lieux secrets. La première heure de colle c’était ensemble. Enfin, bien que tout soit un grand mot, n’est ce pas ?

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