On s'est pas déjà vu quelque par ? ( Nate )

Il était bientôt 18 heures, et Sam ne voulait pas retourner à l'université. Elle savait que si elle allait dans sa chambre, elle tomberait sûrement sur sa colocataire qui, bien qu'elle soit adorable, parle beaucoup trop ! Sam pris dans son casier sa pochette remplie de partitions, les fourra dans son sac et partit en direction du bar dans lequel elle avait l'habitude d'aller avec Ethan. Elle arriva au bar, salua le barman qu'elle commençait à bien connaitre et commanda une Margarita avant d'aller s'installer au fond de la salle à une table seule. Elle sortit ses partitions et lu les notes dans sa tête, tout en faisant un lègé tempo avec son crayon. Elle aimait beaucoup composer. Ca lui changeait les idées, car elle ne pensait plus à rien. Elle se concentrait juste sur la musique. Sam releva la tête pour contempler la salle qui s'était déjà bien remplit. Rien ne pouvait la déranger. Pas même les gars saouls en début de soirée qui parlaient de plus en plus fort, ou encore les pauvres mecs qui la regardait depuis une demi-heure. Elle tourna la tête vers la porte d'entrée qui laissa entrer un beau jeune homme suivit d'autre personnes. Elle avait l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Elle laissa en plan son travail pendant quelques secondes pour contempler ce garçon qui lui rappelait quelqu'un. Et là.. L'illumination ! Sam se figea, et baissa la tête pour ne pas qu'il la voie. Elle avait bien vu ce garçon quelque part. C'était avec lui qu'elle avait bien bu un soir, et qu’ils étaient aller passer la nuit dans un parc à discuter. Elle était partie en vitesse le matin avant qu'il se réveil, et maintenant elle était dans la même salle que lui...

Assis sur un banc situé sur la 3éme Avenue, Nate consumait les pages du recueil « Le Phénix » de Paul Eluard tout fraichement emprunter à la bibliothèque de L'université qui n'était pas des plus riches. Vagabondant sur les mots du chère poète défunt aux travers de ses lunettes de vues, Nate paraissait à un vrai intellectuel – pour ceux qui n'avait ouï dire de la fameuse réputation du garçon -. Il s'était battit au court des dernières années une arrogance et une condescendance à toute épreuve. Chose qu'il devait à son père pour l'avoir trop de fois déçu. Obnubilé par sa lecture, le jeune homme tournait les pages furtivement, sans prêter aucunement attention au monde qui s'élevait autour de lui. Cependant une mélodie plus que désagréable vint chatouiller le coin de son oreille, le dérangeant dans sa lecture. Il ferma le livre brutalement, agacé et tourna la tête afin de mettre une image sur l'agitation qui se poursuivait toujours et encore. Il s'arrêta quelques instant sur ce pauvre homme dépourvu de tout, chantant un vieille ballade dérober à Bob Dylan afin de récolter quelques billets lui permettant de s'acheter en fin de journée une bière au coin de la rue. Navrant. C'est ainsi qu'afin d'alléger sa funeste existence et par le même biais les tympans du pauvre jeune homme, Nate se leva de son pas assuré, se plaça devant le malheureux sans abris et glissa une main dans la poche de son pantalon. Le sans abris le regarda perplexe sans dire un mot, lorsque le jeune homme sortit un vieux billet froissé de 50 § et lui jeta au visage. Hautain, il repartit aussi sec a la rechercher d'un endroit bien plus calme où il pourrait finir son œuvre en répit. Au court de sa marche effréné son choix se porta sur le « Oak » de la 10ème un endroit calme et agréable où il ne serrait pas importuné.
Nate poussa la porte d'entré afin de pénétré dans le bar. Les regards se braquèrent sur lui. Il était vrai qu'il attirait souvent l'attention, charismatique et plutôt bien fait, les gens s'attardait sur lui sans qu'il n'y prête grande importance. D'un coup d'œil circulaire il distingua une table dans un coin bien gardé au coté d'une fenêtre donnant sur la rue, il s'y plaça confortablement. Ne voulant pas être dérangé encore une énième fois, Nate attendit que la serveuse vienne lui passé commande. Il se cala dans le fauteuil en cuir et observa les alentours, scrutant les gens. De l'autre coté du café un vieux roublard lisait le New-York Times cigare au bec, l'évidence frappa alors le jeune homme mais Nate espérait malgré tout qu'il ne finirait pas de cette façons. A ses côtés un couple se faisait les yeux doux mais a voir le comportement de l'homme, Nate pouvait nettement affirmé que la personne se trouvant face à lui n'était autre que sa maitresse. Son regard se porta alors sur une jeune fille, tête baissé. Elle l'intrigua elle semblait vouloir fuir, mais quoi ? Il compris tout a coup pourquoi. Agrippant l'exemplaire du recueil il s'élança vers la table désignée, sourire aux lèvres. Il s'installa nonchalamment sur le fauteuil face a la jeune fille qui tentait toujours vainement de fuir son regard braqué sur elle.

__ « Comment vas Mlle. La déserteuse ? » dit-il taquin.



HJ ;Désolé c'est long et chiant. Jferais mieux au prochain post... x)

Le jeune homme alla s'assoir à l'autre bout de la salle, et Sam eut tout d'un coup un poids en moins dans sa poitrine. Mais bien qu'elle pensait qu'il ne l'avait pas vu, deux minutes après, il se retrouva devant elle pour ensuite s'installer à ses cotés. Sam ne resta figée. Elle laissa la têtes dans ses partitions en se disant qu'il allait s'en aller, mais au lieu de ça, il lui demanda comment elle allait, en lui donnant comme surnom "La déserteuse". Quel culot ! Sam n'avait pas désertée, elle était juste partit dans la précipitation rien de plus. Elle espérait ne jamais le revoir car malgré elle, ce personnage assez mystérieux qu'elle avait en face d'elle l'attirait un peu. Mais bien sûr, dans cette université tout le monde à les mêmes habitudes et les mêmes endroits de fréquentation. C'était courut d'avance qu'elle le reverrait un jour ou l'autre ! Sam se décida à parler... Après tout, une petite discussion n'allait pas lui faire de mal ! Elle essayais de ne pas le regarder droit dans les yeux, mais son regard qui était braqué sur elle la déstabilisait. Néanmoins, elle finis par le regarder droit dans les yeux et lui répondit:

- Je n'ai pas déserté ! Je suis juste ...partie assez rapidement.. C'est tout.

HJ; Non non, j'aim beaucoup comment tu écris